3 décembre 2007
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Derrière l’épais rideau que tend la nuit,
Dans les coulisses profondes de l’éternité,
Même derrière la lanterne magique de ce théâtre d’ombres,
Que sont les arbres et les hommes,
Les oiseaux et les astres, Il y avait peut-être la grande âme de plomb,
Toute l’énergie du monde comme un poing fermé,
Poing d’interrogation ?
Armé d’une volonté de vieillir,
D’offrir ou de cueillir ...
Un poing qui aurait pu frapper,
Mais qui s’est simplement ouvert
Tel la main du semeur
En une spirale génitrice,
Poussière de nuit et poussière de lumière mélangées
Pour ensemencer le Tout Vide.