13 septembre 2012
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Ah tous ces dieux qui se bouchent les yeux! Miséricorde.
Et sous les cieux, des archers faisant flèches de tout bois
Des animaux, femmes et enfants, mammifères aux abois,
Mélangent leurs souffrances en une fin polie.
Alors qu’une trompe a sonné l’hallali,
C’est le jour qui se meurt, l’horizon qui pâlit.
Les belles âmes honteuses dans un vent de folie
Prennent part au festin des seigneurs de la guerre
A la table où naguère
Dînaient les angelots et les enfants des fées.
Que dire de ces destins défaits,
Des uns qui sont partis au-delà des futurs,
Des autres qui fleurissent aux poteaux des clôtures ?